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Conférence publique sur le pic pétrolier et le pic de croissanceLe 19 mai, les professeurs en Astronomie parleront de la vie extra-terrestre. Simultanément, les étudiant(e)s en écologie proposent une conférence publique terrestre. La vie ailleurs dans l'univers à Uni Dufour. La vie ici sur terre à Uni Mail. Votre choix, votre gain.L'astronomie sait que les distances énormes rendent improbable de jamais voyager vers une autre planète habitable, surtout maintenant, où nous sommes probablement arrivés au maximum de production de pétrole. L'Association des Etudiants de l'Institut des Sciences de l'Environnement de l'Université de Genève vous invite à participer à un échange d'opinions autour de la question énergétique du pic de pétrole et de ses conséquences sur notre vie quotidienne future. La soirée aura lieu dans l'auditoire MR-380 d'Uni-Mail, de 20:15 à 22:30, le mercredi 19 mai 2010. Après trois brèves introductions de 15 minutes chacune, la parole est au public.
On pourra discuter de savoir si nous avons atteint le pic de pétrole. Le physicien Michael Dittmar présentera les perspectives énergétiques conventionnelles et alternatives. Le pétrole est le sang qui irrigue mille et un objets de consommation quotidiens. Grâce à la mondialisation, on trouve des téléphones portables ici aussi bien que dans les forêts du Congo. Le professeur Elangi Botoy connaît les deux mondes. Il demande si nous pourrons être heureux, une fois qu'une raréfaction du pétrole nous forcera à revoir à la baisse nos vies de luxe. Finalement, toute vie et activité moderne dépend de l'agriculture. L'ingénieure agronome Valentina Hemmeler Maïga expliquera dans quelle mesure Genève et la Suisse dépendent des importations de produits alimentaires. L'importance d'une agriculture de proximité est déjà reconnue dans l'article 102 de la constitution Suisse: "Art. 102 Landesversorgung (1) Der Bund stellt die Versorgung des Landes mit lebenswichtigen Gütern und Dienstleistungen sicher für den Fall machtpolitischer oder kriegerischer Bedrohungen sowie in schweren Mangellagen, denen die Wirtschaft nicht selbst zu begegnen vermag. Er trifft vorsorgliche Massnahmen. " (Konst. Art. 102 )
Nous pouvons nous demander si l’approvisionnement du pays est encore assuré dans l’ère après-pic-pétrolier. En effet, le fil rouge, ou plutôt noir, est le pétrole, sans lequel rien ne va plus. Énergie sans équivalent pour les transports et le chauffage, le pétrole est aussi matière de base pour nos ordinateurs, sacs en plastique et de milliers de produits techniques auxquels l'on ne pense pas. Le macadam pour nos routes, les graisses pour les moteurs, les médicaments, les produits chimiques et les engrais pour l'agriculture, tout dépend du pétrole. "Sous forme de bactéries, la vie est sans doute fréquente", dira le professeur André Maeder lors de la conférence sur l'astronomie: "Une incertitude majeure concerne la durée de vie d'une civilisation technique. Ferons-nous aussi bien que les dinosaures qui ont vécu 200 millions d'années?" (site unige )
Dans une conférence publique, il y a quelques semaines au Musée d'histoire des sciences à Genève, une jeune fille posait la question suivante: "Est-il vrai que les bactéries continueraient la vie sur terre, si notre vie humaine disparaissait?" Sa question était certainement inspirée par sa prise de conscience des dégradations environnementales, après avoir vu la longue liste de problèmes affectant notre planète. Dans la discussion le 19 mai, on aura la possibilité d'exprimer des doutes et de proposer des solutions pour vivre demain, avec moins de pétrole. La modération du débat sera assurée par Helmut Lubbers, scientifique en développement durable. Les détails sont publiés à www.ecoglobe.ch. Contact pour toute information: helmut@ecoglobe.ch, tél. 022 3212320.
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